Voyages

Nous sortons et contemplons cette ville que nous ne connaissons pas. Le premier constat est que c’est une ville jeune et le concept architectural vaut pour l’île, pas ou peu de briques ou de pierres, ou de tuiles, mais de la tôle ondulée ou du bois avec certainement des isolants car les maisons sont très bien chauffées. Bon, la centrale géothermique de Svartsengi à Grindavik alimente, le chauffage urbain c’est sûr et l’eau sanitaire. En y repensant, l’eau de la douche dans notre appartement de Reykjavik a une odeur un peu soufrée.

Lors d’une de nos virées, nous avons obliqué vers le jardin de cactus et la fondation de César Manrique. Nous n’avons pas été déçues. Il faut compter une heure pour la visite. L’entrée est payante et on sent la « patte » de l’artiste César Manrique.

En février dernier, pendant que certains hommes de la famille tentaient de faire de la glisse dans les Pyrénées, nous sommes parties entre filles aux Canaries. Un petit vol de Bordeaux en direct avec une arrivée à Fuerteventura, il est clair que s’agissant de low-cost, il n’est pas sûr que ces mêmes trajets fonctionnent toutes les années.

César Manrique était originaire de Lanzarote, ce touche à tout, à la fois sculpteur, peintre et architecte, était un incontournable de notre séjour, un peu de culture surtout en vacances, c’est indispensable.

Nous filons vers Solenzara et les aiguilles de Bavella, comme disent les corses:  » si tu ne connais pas la montagne corse, tu ne connais pas la Corse ». C’était prévu dans notre circuit, nous arrivons vers bavera, et faisons une petite randonnée paisible vers le trou de la Bombe.

Evidemment, en passant trois ou quatre jours en Corse, nous n’avons pas la prétention de connaître la Corse, mais ce temps suspendu en dehors de notre quotidien est une parenthèse idyllique. C’est une très belle région dans laquelle nous reconnaissons assez vite, notre région d’origine la Bretagne, battue par les vents, les côtes accidentées, mais la météo est toute autre.

Une escapade à deux sans les enfants, en plein baccalauréat, c’est d’une insouciance …! Vous ne trouvez pas ..? Mais nous souhaitions y aller en dehors des périodes réputées touristiques et chaudes, Juin était idéal. Nous avons réservé un vol longtemps à l’avance comme d’habitude, Bordeaux-Ajaccio avec Volotéa, et tout est parfait, nous arrivons à 8 heures, avons réservé une voiture.

L’avantage du vélo, c’est que l’on passe partout et que l’on peut s’arrêter quand on veut…. Outre le fait qu’on ne s’abîme pas le dos, et que l’on évite le piétinement…. Alors hop en selle, du pont d’Aquitaine au pont Chaban, y a pas photo, le pont Chaban est magnifique !

Cette saison à Bordeaux, il pleut et pas des petites averses ou des giboulées qui font croire que le printemps est proche.. Des seaux d’eau nous tombent dessus sans discontinuer depuis des semaines… Alors dès qu’une éclaircie est annoncée et pas forcément sur les applications météo de nos Smartphones, et bien on en profite…! Ce samedi donc, il est 18h et on décide de faire un tour sur Bordeaux car il ne pleut plus jusqu’à demain..!

Une visite dans la cathédrale Santa Maria del Coro où l’on tombe sur une répétition de chants »A capella », à l’extérieur un détail contemporain, la sculpture de l’irlandais Maximilian Pelzmann surnommée  » l’harmonie sonore ». La version actuelle de l’église date de 1743 et s’est prolongée jusqu’en 1774 avec une construction de onze voutes en croisée d’ogives, surmontée d’une nervure centrale. Dans la niche le saint patron de la ville le martyr San Sébastian. A l’intérieur, jetez un oeil sur la vierge en bois brun, et sur l’orgue de style baroque.