César Manrique était originaire de Lanzarote, ce touche à tout, à la fois sculpteur, peintre et architecte, était un incontournable de notre séjour, un peu de culture surtout en vacances, c’est indispensable.
Son héritage est encore présent de nos jours
Artiste international, un peu surréaliste à ses heures, il a décidé de revenir à Lanzarote et grâce à ses appuis a réussi à faire qu’aucun bâtiment de plus de deux étages ne voit le jour sur l’île, ni qu’aucun panneau publicitaire ne soit installé sur les bords des routes…. C’est cela qui finalement fait la différence…!! C’est sur cette terre volcanique qu’il fera construire sa fondation, à l’intérieur, vous pouvez voir les plans qui sont intéressants et révolutionnaires pour l’époque. C’est à l’endroit ou un figuier coincé dans la lave sortait du sol qu’il a construit sa maison. Aujourd’hui, on peut apprécier le tourisme raisonné grâce aux engagements pris par les autorités actuelles. C’est Manrique lui-même qui a permis et supervisé cette fondation de son vivant.
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L’hommage de Almodovar à Manrique
C’est une région où le milieu minéral et iléen donnent son aspect naturel, sauvage et austère que l’on apprécie tant. Les cendres volcaniques du parc de Timanfaya (du nom d’un des villages ensevelis par les couches de laves et de cendres ) des 6 années d’éruptions qui ont eu lieu entre 1730 et 1736 et plus récemment en 1824 se sont répandues partout. C’étaient historiquement des terres fertiles et maintenant une vallée stérile surnommée « la vallée de la Tranquillité « .
On s’y promène en prenant un autocar. La balade se fait sur les 14 km praticables et autorisés ou à dos de dromadaires… Pas étonnant que ces lieux étranges et désertiques puissent servir à des décors de films … Comme dans le film d’Almodovar (Les étreintes brisées de 2009). qui a tourné la scène d’un accident de voiture à l’endroit même ou César Manrique est décédé. Les autres scènes seront tournées sur les plages d’El Golfo.
