idées de lectures

J’adore Klimt. Déjà toute petite, j’adorais la vision de ces papiers découpés, ce remplissage et cet aspect déstructuré. Ensuite avec mes études d’art, j’ai eu l’occasion d’avoir à étudier et apprendre des peintres  et artistes du mouvement Art Nouveau. Lorsque l’on m’a offert ce livre, j’étais sûre d’une chose, j’allais approcher encore un peu plus le peintre et Adèle.

Dans l’attente de toi est un livre d’Alexis Jenni qui avait écrit (vous vous en souvenez certainement) l’Art de la Guerre. Il avait obtenu ainsi le prix Goncourt en 2011 …déjà ?

L’écrivain nous dresse ici à la manière d’un peintre, le portrait d’une femme qu’il aime par la description du ressenti de la main sur son corps. D’habitude lorsque l’on parle d’une personne on dit souvent qu’elle est bavarde ou étrange ou jolie ou toujours pressée, bref des adjectifs qualifiant plutôt des attitudes, des traits de caractère, mais pas exclusivement le physique.

Si comme moi vous n’avez qu’un vague souvenir de l’histoire de la construction des Etats Unis, et si les dates dansent dans votre tête sans jamais s’aligner dans le bon sens, cette lecture est faite pour vous. Au travers de ces quelques 500 pages, j’ai traversé depuis le premier président, la naissance des Etats Unis.

C’est le roman épistolaire de deux femmes éloignées dans des régions  d’Amérique, l’une en Iowa et l’autre dans le Massachusetts. Elles nous racontent leur seconde guerre mondiale par le biais d’une  correspondance.

De prime abord, beaucoup de choses les séparent, l’âge, le milieu. Mais l’amitié qui naît de ces deux contrastes passe au dessus de toutes ces différences. Ensuite, elles sont unies par les mêmes tensions, celles de l’arrière front, celles de leur ville, celles de la peur du télégramme porteur de terribles nouvelles.

Il est des livres que l’on referme avec le ouf de soulagement, d’autres que l’on se promet de rouvrir … La succession fait partie de la seconde option! En effet, même si la phrase marquante de ce livre reste pour moi une vérité essentielle à tout moteur de vie : « Il ne faut jamais se tromper de vie. Il n’existe pas de marche arrière ». Je referais volontiers des retours arrière dans ce livre, où se mêlent le long du fil conducteur de ce joueur de Cesta Punta, l’histoire d’une famille.

Lorsque j’ai refermé ce roman, après avoir passé quelques vraies bonnes heures de plaisir, je me suis précipitée sur le net pour écouter la chanson de Nina Simone  » en attendant Bojangles  » car c’est quand même bien ce tube qui rythme le roman. On suit dans cette histoire un peu loufoque, une famille unie mais pour le moins originale. Le narrateur est un petit garçon élevé sous le regard aimant de ses parents, avec sa mère « qui le picore », son père et son animal de compagnie Madame Superfétatoire, un oiseau exotique.

Delphine Minoui nous fait partager la vie de la jeunesse iranienne des années 2000 à 2010 au travers d’une lettre posthume à son grand-père. Tout au long de son écrit, mi-reportage, mi-journal intime, on suit le voyage de Delphine sur la terre de son grand-père, avec le parallèle entre son histoire à lui et son histoire à elle. Avec un bagage journalistique, la jeune femme décide de retourner sur les traces de sa famille en 1997 et de s’immerger dans ce pays, berceau du passé pour son grand-père défunt.

Je viens de refermer le livre, au départ j’ai lu quelques pages par-ci par-là, puis j’ai fini mes soirées avec et ensuite, j’ai fini d’une traite, ne pouvant me résoudre à le lâcher. C’est encore une première pour moi puisque je n’ai encore jamais lu cet auteur. En fait, je lis assez peu de littérature policière par choix, mais de temps à autre, j’y goûte vraiment de bon coeur…!

Le teasing était bien fait, un best-seller venu d’Amérique, traduit en français, typiquement pour les Desperate Housewives que nous sommes peu ou prou…! L’action se situe en Australie à Melbourne de nos jours, avec pour décor en arrière fond une école. Dès les premières pages, nous plongeons dans l’action avec le premier mystère, que contient la lettre que Cécilia a trouvée dans une boite à chaussures. Quelques pages plus loin, qui a tué la fille de Rachel, et qu’arrive-t-il à Tess et à son couple ?

Je viens de refermer la dernière page, c’est d’un commun de commencer comme cela, mais je n’ai pas pris le temps de réfléchir, peut être aurais-je du ? Je viens de finir ce livre que je lis assidument bien que j’ai peu de temps en ce moment pour m’adonner à ce hobby. Mais j’avoue qu’il méritait bien sa récompense du prix Goncourt des lycéens. D’ailleurs à y repenser cela fait plusieurs livres que les lycéens ont plébiscité et que j’ai eu énormément de plaisir à lire. En prenant ce livre entre les mains, je connaissais juste une partie du thème, la guerre du Rwanda et du Buruni vue au travers du regard d’enfants.