Ce vendredi matin à l’aube, nous prenons un vol pour Vienne en partant de Bordeaux….C’est un vol direct qui met 2h20 pour arriver à l’aéroport de Vienne Schwechat. C’est effectivement une nouvelle liaison en 2016 qui s’effectue par la compagnie ASL Airlines qui est héritière de l’Aéropostale, puis par un jeu de cession de parts est devenue Europe Airpost puis ASL depuis 2015. Le service est tip-top, rien à dire, le commandant de bord parle pas mal et les hôtesses sont agréables.
A l’arrivée, nous prenons un taxi car à 4 personnes, cela vaut le coup, on a payé 44 € pour arriver dans un hôtel du centre en 20 min. Sinon par bus pour environ, 8 € on rejoint la capitale autrichienne ou encore par train pour 11 € en aller simple ou 17 € en aller/retour.
Dès notre arrivée, nous prenons d’assaut un café pour prendre un premier petit déjeuner viennois… Notre choix se porte sur Le Café Central dans le quartier de Innere Stadt dans un joli édifice, le palais Ferstel du nom de l’architecte Heinrich von Ferstel. Ouvert depuis 1876, rénové puis ré-ouvert en 1975, il a vu de nombreuses personnalités tant littéraires que politiques et était un haut lieu de la vie intellectuelle de Vienne. La statue du personnage en cire qui vous accueille à l’entrée est en fait un habitué, le poète Peter Altenberg, il y a eu également Sigmund Freud, Tito, Hitler, Lénine…Les pâtisseries nous intéressent davantage, l’apfelstrudel et le mille-feuille sont à tomber, le gâteau au fromage est excellent…
Comme nous sommes tout à côté, nous allons ensuite visiter la cathédrale Saint Etienne de Vienne sur la Stephanplatz, baptisée « Steffi » par les autrichiens, c’est la monument gothique le plus important d’Autriche. Dommage une partie est cachée par des échafaudages pour réfection. Sa particularité est sa toiture en tuiles vernissées de couleurs avec des motifs de diagonales linéaires. De plus sur une partie est représentée l’aigle à deux têtes, emblème de l’empire Austro-Hongrois, la version bicéphale a été choisie parce que l’aigle représente le seul oiseau qui puisse regarder le soleil sans détourner les yeux et qui ne manque jamais sa proie surveillant l’orient et l’occident en même temps….! L’empire des Habsbourg l’a donc largement utilisé à commencer par Frédéric III…Quel symbole…! En 1919 la version monocéphale est préférée. Ca vaut vraiment le coup de prendre l’ascenseur et de monter au sommet du clocher, on aperçoit à travers une vitre, la grosse cloche, la fameuse Pummerin de 20 tonnes, en photo, une des petites cloches.
C’est dans cette cathédrale que Mozart a épousé Constance Weber, on y conserve également les viscères des Habsbourg. Plusieurs fois bombardée, par les ottomans, par Napoléon aussi, elle a fait l’objet de nombreuses évolutions du style roman à son origine au gothique actuel, et conserve de nombreux trésors visibles uniquement lors de visites guidées. Pour ma part, le panorama offert en haut de la tour du clocher est superbe et donne déjà une première idée de l’étendue et du style de la ville.
De la terrasse de l’hôtel Lamée, nous avons une jolie vue sur l’autre façade avec les armoiries de la ville sur la toiture de la cathédrale Saint Etienne. On peut boire un café, glaces, petite restauration et c’est aussi sympa à midi qu’à 22 heures… quand il fait beau !
Nous déambulons dans le parc Burggarten, et contemplons les roses magnifiques. Nous irons gouter au café le Palmhaus dans l’ancienne orangeraie de Vienne rénovée récemment une partie abrite une serre à papillons de l’autre côté.