Après notre visite du Staatsoper, nous décidons de nous promener dans le parc du Prater en passant par les tours de Flak du parc Augarten. C’étaient des tours de la DCA allemande sous le régime d’Hitler, il y en avait 8 en tout, 3 à Berlin, 2 à Hambourg, et 3 à Vienne. Elles servaient d’abris anti-aériens pour des milliers de personnes et avec les canons Flak de défense aérienne. Si on les voit encore à Vienne ou à Berlin, c’est parce que leur construction est particulière, le béton ferraillé pour le consolider était à un niveau inimaginable de solidité si bien que même des explosifs n’en venaient pas à bout. Certaines ont été recouvertes comme à Berlin par les gravas et la végétation, d’autres reconverties en boites de nuit ou magasin de musique, il est en projet de faire de celle de Vienne un cinéma en plein air.
Un petit tour sur le Danube… qui définitivement n’est pas bleu..!
Nous arrivons dans le parc du Prater, haut lieu de réunion des autrichiens qui viennent en famille. Ancienne réserve de chasse, c’est François-Joseph, qui l’a ouvert aux autrichiens. Avec nos vélos, nous errons dans les larges allées, où les autrichiens viennent faire du sport, pique-niquer, il y a piscine, terrain de sport et …manèges…! Les grands enfants que nous sommes ne résistent pas longtemps…! Et hop, avec d’une main l’appareil photo, cela donne çà :
Quant à la grande roue, elle existe depuis 1897 et fut longtemps la plus grande roue du monde. D’ailleurs, elle apparait dans le film de Frédéric Mitterand les Aigles Foudroyés, documentaire extrêmement intéressant pour comprendre la dynastie des Habsbourg.
Enfin cette roue a été vue dans le film le troisième homme avec Orson Welles et le James Bond Tuer n’est pas jouer avec Timothy Dalton et Mariam d’Abo.. Si, si… regardez les films…!
Après une nouvelle pause jus de pomme dans le parc Augarten, nous filons vers le quartier des musées. C’est un endroit très spécial, un peu comme l’île aux Musées de Berlin. Il s’agit d’un ensemble culturel unique par sa superficie (60 000 M2) et installé dans les anciennes écuries impériales, mis en service au début de l’an 2001, affectueusement surnommé MQ, l’ensemble dédié à la culture, regroupe des musées d’art moderne, le MUMOK, le Musée Léopold, la Kunsthalle (expositions contemporaines), l’Architekturzentrum (expositions d’architecture), un Centre de la Danse et un Musée des Enfants … Et plein de cafés et restaurants !
Juste à côté le Kunsthistorishes Muséum, un musée regroupant dans un cadre prestigieux, les collections de l’art antique à la fin du 18ème siècle…. Il faut que je retourne à Vienne, car celui-là, je suis arrivée trop tard et ai juste eu le temps de faire une photo de la galerie d’entrée mais pas de l’étage ou Klimt et son équipe ont décoré tous les espaces libres entre les colonnes par de somptueuses frises dans l’escalier, et puis à l’étage de la rotonde, chaque jeudi, il y a possibilité de dîner, de 18h30 à 22h, il faut compter environ 44 € par personne, je sais que ce n’est pas une paille, mais enfin, le lieu est magique sinon prendre un café et se restaurer, le petit déjeuner le dimanche de 10h à 12h30 dans ce lieu juste sublime.
Un peu plus loin dans la ville, l’Albertina que je n’aurai pas eu le temps de faire non plus… Décidément, il faut que j’y retourne !
Et le palais de la Sécession, manifestion à l’époque (1897) d’une conception émergente d’un art différent comme l’indique la maxime porté sur l’édifice : « Der Zeit ihre Kunst. Der Kunst ihre Freiheit » (« À chaque âge son art, à chaque art sa liberté ») avec notamment la frise Beethoven de Klimt.