Ca y est, nous sommes à Milan…! Ok c’est parti pour la dolce vita…! En ce joli mois de mai, la météo est belle, voire même chaude. A la faveur d’un week end à rallonge, on s’offre une parenthèse milanaise. Nous avons décidé de voir les incontournables et le reste…!
Arrivés par Easyjet de Bordeaux, nous avons pris nos billets de train en avance sur le site Trenord pour rallier la capitale Lombarde. Le billet coûte 13€ pour un aller simple. A la sortie du terminal de Malpensa, la direction du train est bien indiquée et les distributeurs automatiques sont faciles à utiliser.
Ensuite, il y a deux gares principales à Milan, la gare Milano Cadorna, (construite en 1879, elle a été bombardée en 1943 et reconstruite et modernisée depuis la fin des années 1990). Tout près se trouve le parc Sempione et le château Sforza. Un peu plus loin, de l’autre côté du parc Sempione se trouve la gare de Milano Centrale.
La gare de Milan-Centrale
Nous avons tenu à visiter cette gare même si la gare de Milano-Cadorna était plus proche pour nos déplacements parce que celle-ci vaut le détour à plus d’un titre.
D’abord par son importance actuelle puisque 120 millions de voyageurs y transitent chaque année. Ensuite cette gare dont le projet fut initié par le roi Victor Emmanuel III, date de 1906. Mais à cause de la première guerre mondiale, le projet avança lentement. C’est sous l’impulsion de Mussolini, qui souhaitait marquer la puissance du régime fasciste que le projet aboutit en 1931. Actuellement, la surface occupée est de 66500 M2.
La construction est massive, austère et empreinte de certains éléments architecturaux propres au style Liberty ou Art Déco.
Sans être jolie, cette gare a de l’allure et est bien le symbole d’une époque, faire du massif pour impressionner, une décoration raffinée et beaucoup de béton. A l’extérieur en partant, c’est la sculpture de Michelangelo Pistoletto qui attire notre attention, auteur de nombreuses oeuvres du courant Art Povera « Chaque œuvre réalisée est destinée à poursuivre seule sa route, elle ne m’entraîne pas à sa suite… » Extrait de l’Ultime parole Famose, Turin 1967.