Aujourd’hui, j’aimerai partager une idée de lecture, une odeur de gingembre qui fut un bon moment. Parfois le choix d’un livre se fait en errant dans les librairies, parfois en allant voir Alberic au 45ème Parallèle à Pessac, parfois ce sont les amies qui vous disent : » Lis c’est un bijou ». Ni une ni deux, je cours l’acheter… Deux jours plus tard, mon amie me tend une enveloppe avec le livre… » le bijou »… mais impatiente, je n’ai pas attendu..!
Non je ne ferai pas un résumé, loin de moi, juste un partage de ce que j’ai découvert et aimé dans cet ouvrage.
Ce roman est paru en 1977, et raconte la vie de Mary Mackenzie une jeune femme de 20 ans à peine qui part d’Ecosse, pour rejoindre et épouser un militaire dans les colonies britanniques en Chine. Cette histoire raconte ses tribulations tout au long d’une vie riche en d’évènements, qui feront de cette jeune femme naïve et innocente, une femme affranchie du carcan des moeurs strictes de l’époque. Ce livre est un roman épistolaire, qui nous plonge dans l’histoire de la Chine et du Japon du début du XX ème siècle, certains aspects nous rappellent nos cours d’histoire, mais c’est surtout une très belle peinture de moeurs des femmes en ce début de siècle. Ce livre est comme un voyage à travers le temps et à travers les océans. Pour ceux qui ne connaissent pas bien l’Asie et j’en fais partie, c’est une belle description de l’univers des japonais qui reste encore pour nous malgré les nombreux documentaires ou films que l’on a regardés ( je pense à Geisha, et bien d’autres…!) une énigme ou en tout cas bien loin des codes que nous avons ici en occident.
Du point de vue occidental, cela nous permet de comprendre la différence des cultures à l’époque. Cela rappelle également sans féminisme aucun, combien, le tribu des femmes a été lourd, et comment s’affranchir a été difficile pour les pionnières.