Lorsque l’on atterrit à l’aéroport de Tegel, on voit vite l’étendue de la ville et en dehors du centre, de grandes barres d’immeubles avec de-ci et de-là, des trouées vertes. Un petit tour dans un taxi (nous sommes 6, on ne se pose pas de question c’est plus simple et économique) et on stoppe au Sony center, près de Potsdamer Platz et du parc Tiergarten où nous avons réservé via AirBNB, un appartement pour 6 et un autre au-dessus pour notre cousine, les appartements sont spacieux, modernes, nous sommes satisfaits.
Nous allons dormir à l’intérieur du Sony Center…
La vue de cet immeuble de bureaux, avec des appartements en location est très chouette et c’est très calme. De plus la nuit, le dôme imageant le mont Fuji se pare de couleurs. C’est l’oeuvre de l’architecte Helmut Jahn qui a terminé la construction dans les années 2000, c’est le siège de la société japonaise Sony. C’est également un cinéma avec huit écrans géants qui propose des rétrospectives et des animations notamment avec l’écran 3D le plus grand au monde.
Au rez de chaussée, un parking à vélos abrité, des restaurants, pizzerias et un accès à la gare directement en sous-sol. Faites le tour de l’ensemble Sony center et vous trouverez un vestige du Grand Hôtel Esplanade. Illustre hôtel des années 20. Victime des bombardements, il ne reste plus que deux façades protégées par des vitres en verre.
Juste à côté, le mémorial de l’Holocauste
A l’opposé du centre Sony, il y a le magasin LEGO, un régal pour les enfants et les plus grands aussi. Du centre Sony, nous prenons les vélos et nous accédons au mémorial de l’Holocauste, une série de dalle grises anonymes. Cette absence de signalisation rend oppressant l’ alignement de 2711 stèles. Dessous un centre d’information lit de courtes biographies des juifs assassinés à travers l’Europe.
Nous nous dirigeons ensuite vers Checkpoint Charlie, le point de passage entre Berlin ouest et Est durant la guerre froide. Nous expliquons à nos ados, l’origine la photo des deux soldats, russe et américain, qui observent les territoires adverses. C’est à cet endroit précis que les chars américains et russes se firent face durant 3 jours en 1961.