Bien sur, Montréal n’est pas une ville plate, mais nous allons quand même faire du vélo, c’est tellement sympa, c’est l’été, il fait beau et chaud, il y a un peu de circulation, des touristes normal… Mais c’est très supportable !
Notre première halte sera pour faire un brunch dans le bistrot Le Passé Composé sur les recommandations de Marie-Jo, notre canadienne avec laquelle nous avons échangé nos maisons. C’est notre premier coup de coeur, le brunch, certes on a des occasions d’en faire aussi à Bordeaux, mais à Montréal , c’est un peu une institution. Il vaut mieux réserver avant de partir car c’est couru..!
Le port de Montréal ou le vieux port ?
Ensuite le ventre rempli, nous irons découvrir le port, si le port de Montréal est un port d’envergure, en raison de son traffic, ce n’est pas celui que nous visitons car il se situe plus à l’est. Le vieux port par contre a conservé des fonctions historiques et touristiques qui attirent les nombreux badauds que nous sommes. C’est à lui tout seul une véritable balade qui à vélo sera moins fatiguante. Il est vrai que la ville de Montréal a fait en sorte de drainer le public vers ce lieu en créant des animations extérieures ou intérieures, été comme hiver. Nous sommes arrivés en plein festival, il y a des restaurants, des buvettes, des espaces verts.
En fin de séjour, nous avons fait une super activité pour ceux qui aiment l’action, avoir des sensations, de l’adrénaline et qui n’ont pas de mal au dos..!!! Il s’agit d’une sortie sur les rapides du Saint Laurent avec la compagnie Saute Mouton, enfin, rapides est un bien grand mot, mais il y a assez de force pour être quand même bien remués..!!! Tous ont adoré, et en plus le personnel accompagnant est vraiment drôle du début à la fin..! Peu de photos à vous montrer juste celle du départ, et celle du site pour comprendre. Les Pikachu sont rentrés heureux (bien protégés par les 4 ou 5 couches successives à enfiler avant).
Le fondateur de Ville-Marie
Sur la place d’Armes, on trouve un monument en l’honneur d’un des fondateurs de la ville, Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve. L’oeuvre a été réalisée à Paris par la maison Thiébaut Frères. Arrivé en 1642, il fonde ce qui sera plus tard Montréal, il fut le gouverneur de la ville pendant 20 ans et oeuvrera pour le développement de la ville contre notamment les attaques iroquoises.
L’orignal qui signifie, cerf ou renne, est le nom basque communément donné à l’élan et est le roi dans les forêts québécoises, on le trouve plutôt vers le nord en Gaspésie.
L’été : c’est tout dehors…
Comme les hivers sont rudes et longs, dès que le temps le permet, la rue s’anime de spectacles, de musique, un peu partout et il n’est pas rare de trouver des pianos en pleine rue avec et même sans le musicien …!
Le Parc du Mont Royal
C’est le poumon vert de la ville et donc un lieu touristique puisqu’il permet notamment du belvédère de Kondiaronk d’avoir une vue exceptionnelle sur la ville. Au loin on voit le stade olympique de Montréal inauguré pour les jeux olympiques de 1976, les québécois ont mis seulement 4 ans pour le réaliser, il est affectueusement surnommé aujourd’hui « Big 0 ». On peut monter jusqu’en haut de la tour et avoir ainsi un panorama à 80 km à la ronde par temps clair. L’ascension s’effectue par un funiculaire vitré en deux minutes.
La croix du Mont Royal ?
La croix du Mont Royal fut initialement en bois et érigée par Paul Chomedey de Maisonneuve, en 1643 en remerciement à la vierge Marie de l’arrêt des inondations sur la Ville-Marie (ancien nom de Montréal). Le soir, elle s’illumine avec des ampoules blanches ( 120 ampoules par face) et les ampoules se changent en pourpre à la mort d’un pape.
Le chalet du Mont Royal
Le chalet du Mont Royal est utilisé pour certaines manifestations et orné de fresques représentant les événements marquants de la ville et des cartes de l’évolution de la ville.
Le quartier français
Autour du Mont Royal, on parle parfois du quartier français, car il y a, parait-il une plus grande densité de français à cet endroit. Nous nous y sommes promenés et nous avons particulièrement apprécié les restaurants, les boutiques et l’architecture des maisons étroites mais profondes avec une seule façade livrée aux intempéries, elles sont construites sur un modèle de 2 ou 3 étages, la réglementation de l’époque avait imposé un petit espace vert pour protéger la ville contre sa démographie galopante. Les habitants ont eu l’idée de mettre les escaliers dehors, gagnant ainsi encore de l’espace dedans en limitant les parties communes. Ce quartier est populaire et il est vrai qu’on semble bien y vivre.
Montréal est une ville où l’on se promène, l’on se balade plus qu’elle ne se visite.