C’était mon rêve babylonien de voir cette porte d’Ishtar à Berlin, dans l’île aux Musées, au musée de Pergame, un peu d’attente mais ça passe assez vite, mais une grosse déception car elle était en travaux, j’avais une commande de photos à faire sur la porte d’Ishtar et là patatras, impossible. Pas question de se laisser aller à la morosité dans un endroit pareil, alors on a pris quand même quelques photos, des gros plans que je ne regrette pas et surtout, j’ai vu des merveilles, des merveilles, des merveilles..!
La porte d’Ishtar
Outre le grand autel de Pergame, il y a moult choses à découvrir, les ados ont suivi, un peu en traitant les pieds au début, mais dehors il pleuvait, c’était plus sympa à l’intérieur…. Au fur et à mesure, ils ont apprécié leur découverte, et ont fini par aimer la visite.
Au 19 ème siècle, la France et l’Angleterre ayant investies l’archéologie grecque et égyptienne, les allemands se sont tournés vers la Mésopotamie et c’est ainsi qu’ils ont découverts et fouillés les ruines de Babylone. Ce qui a permis de constituer une grande source d’informations consignée dans des cahiers avec plans et autres données inégalée à ce jour. De plus on peut se dire heureux que ces vestiges soient restés en Allemagne, au vu de la situation géopolitique actuelle en Irak, même si déontologiquement cela leur revient… Mais je m’égare…!
Des dessins d’un autre temps
J’ai adoré ces bas-reliefs faits avec des briques glacées, ou émaillées et la délicatesse, la finesse, la beauté tout simplement de ces animaux, taureaux, lions, dragons..
La frise des archers
La frise des archers date de 510 av JC et provient du palais de Darius à Suse. On assiste toujours à la même utilisation de briques colorées et vernissées, mais concernant l’iconographie, on passe des monstres ailés, dragons et animaux à une image de reliefs avec des hommes dans leur quotidien ou à la parade de la guerre.
Des couleurs d’un âge ancien
Quelques sculptures impressionnantes. Un certain raffinement dans les couleurs, il y a plein de choses à voir. Toutes ces merveilles ont réussi à traverser les siècles pour être encore visibles aujourd’hui. Pourra-t-on dire la même chose de certaines de nos oeuvres aujourd’hui..? Je m’égare encore..!
Nous avons également aimé le fragment du palais de Mshatta, château arabe d’origine omeyyade, offert par le sultan ottoman Abdul Hamid II à Guillaume II. Et la porte du marché de Milet, ancienne ville portuaire grecque dont le site archéologique d’aujourd’hui est sur la côte sud-ouest de la Turquie. On y faisait parait-il la meilleure laine du monde…