Nous avons réservé un guide francophone pour la visite du château de Prague, en effet, nous ne connaissons pas cette partie de l’histoire. Le château de Prague est sur une colline de l’autre côté de la rivière Vltava. On y va à pied ou en bus ou en voiture à cheval…
C’est un grand complexe de plusieurs bâtiments et églises dont la cathédrale Saint Guy et cela fut la résidence des rois de bohème jusqu’au 16 ème siècle. Il y a donc une superposition de styles. Ce complexe rivalise aisément par sa grandeur à un Versailles en France ou à un Windsor en Angleterre.
La guide est très agréable et comme nous sommes quatre, on peut vraiment lui poser toutes sortes de questions.
Un déjeuner avec un guide
Notre guide est vraiment sympathique, aussi à heure de se quitter, nous lui proposons de déjeuner juste à côté du château car elle enchaîne sur une autre visite ensuite. Nous avons passé un moment EXTRA! En effet, sans le barrage de la langue, nous avons goûté grâce à elle des plats typiques que l’on n’aurait pas forcément choisis ..!! Nous lui avons posé des questions sur sa maîtrise de la langue française, sur son parcours et sur la vie à Prague avant, etc… C’était le moment pépite..!
Une cathédrale construite en six siècles
Après avoir quitté notre guide, nous nous attaquons à la cathédrale qui vaut vraiment le détour, pour ses vitraux et ses décors, sa grandeur également, il aura fallu 6 siècles pour finir sa construction au total. On comprend mieux les différents styles de construction. Elle abrite les tombeaux de rois Charles IV, Wenceslas IV et Rodolphe II et celui en argent du saint Jean Népomucène.
La rosace au centre a nécessité quelques 26 000 pièces en verre à sa réalisation.
Le tombeau en argent du saint Jean Népomucène, porté par des angelots.
Les vitraux de la cathédrale
Les vitraux ne sont pas d’époque, n’ayant pas résisté aux guerres, les couleurs sont vives et le style particulier, ni baroque, ni renaissance, ni gothique.. bref… C’est joli mais vif et un peu criard.
Par comparaison, celui d’Alfons Mucha est somptueux. Je suis ravie, car nous avons prévu d’aller au musée Mucha un peu plus tard, c’est donc un avant-goût. Mucha incarne l’art nouveau, vous savez » l’art nouille »… Comme celui (Hector Guimard) qui a fait les bouches de métro parisien en 1900. En fait, on se libère du passé, on invente un style qui ne s’appuie pas sur les règles et dogmes du classicisme et on invente en y mettant du floral, des insectes, des courbes. Mucha fera des études à Paris et fera la première affiche du spectacle de Sarah Bernhardt.
Les célèbres vitraux de Mucha n’ont été réalisés qu’à la fin du 19ème siècle.
