A l’occasion d’un voyage, nous avons fait une escale à Petra. Quelle chance, c’est un très beau souvenir, cela fait partie des sept merveilles du monde antique et nous somme ravis d’avoir fait le stop. Une partie du site est fermée pour restauration mais il y avait quand même suffisamment à voir.
C’est grâce à la civilisation nabatéenne que l’on peut contempler aujourd’hui, les ruines de Petra. Cette cité créée en fin du 8ème siècle avant J.C par les édomites peuple nomade qui se sédentarise, laissera la place aux nabatéens, peuple commerçant qui fit de Petra la capitale de son royaume.
C’est grâce aux routes commerçantes des épices et autres produits entre l’Egypte, la Syrie et la Méditerranée que la cité s’enrichit. Petra est une cite troglodyte, qui est tombée dans l’oubli à la suite de nombreux séismes.
Comme l’incontournable film de Steven Spielberg, Indiana Jones et la dernière croisade, découvrir cette merveille au détour d’un virage, avec la lumière qui change avec les heures du jour, au matin de bonne heure, ou au crépuscule avec le sol jonché de petites bougies, est vraiment impressionnant. Ce site est géré par de vieilles familles bédouines comme un privilège des temps.
Le palais de Kazneh est également taillé dans le grès rose de la montagne comme une probable sépulture d’un roi. Ce bâtiment fait 40 mètres de haut et 29 mètres de large. Ces colonnes à chapiteaux corinthiens ne sont pas sans évoquer la civilisation grecque.
Ce qui est magique, c’est justement de marcher le long de ce corridor (attention, au soleil, il fait chaud, à l’ombre, il fait très froid, il y a du vent). C’était un endroit sécurisé, avec un long défilé de près 1,5 km et de 200 mètres de profondeur appelé le Sîq.
La cité n’a jamais manqué d’eau et on trouve encore des rigoles creusées dans la pierre le long du goulot qui mène aux façades de Kazneh.
J’adore ces photos car on ne sait pas bien si c’est un gros plan sur un gâteau suintant de caramel ou bien de la roche…!