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Le teasing était bien fait, un best-seller venu d’Amérique, traduit en français, typiquement pour les Desperate Housewives que nous sommes peu ou prou…!
L’action se situe en Australie à Melbourne de nos jours, avec pour décor en arrière fond l’école catholique de Saint Angela.
Dès les premières pages, nous plongeons dans l’action avec le premier mystère, que contient la lettre que Cécilia a trouvée dans une boite à chaussures. Quelques pages plus loin, qui a tué la fille de Rachel, et qu’arrive-t-il à Tess et à son couple ?
Dans le secret du mari, on se plonge dans le quotidien d’aujourd’hui d’une ville d’Australie au travers de plusieurs visages de femmes.
Celui de Rachel veuve, secrétaire de l’école qui pense à sa fille assassinée et qui soupçonne le professeur de sport. Le visage de Cécilia, mère attentionnée et aimante, agacée de son manque de relations intimes avec son mari qui va décider d’ouvrir la boite à Pandore en lisant la lettre trouvée dans le grenier…! Tess la business woman mère de Liam un innocent petit bonhomme, est confrontée à la pseudo attirance de son mari pour sa cousine qui part prendre l’air chez sa mère à Melbourne.
Chacune nous fait partager ses pensées, les réflexions de son quotidien et la toile se resserre petit à petit lorsque tous les protagonistes commencent à avoir des liens les uns avec les autres.
Cependant malgré le rythme léger et la tension qui montent très mollement, l’issue est très prévisible et là les femmes qui traversent le livre commencent, malgré le drame qui surgit à la fin, à se poser des questions sur le mariage, la vie, les enfants et qui font parfois naitre ces sentiments qui peuvent nous habiter comme la vengeance, la jalousie, la peur du scandale, le vernis de civilisation, le manque de courage, on se regarde dans un miroir et on s’interroge. Cela se lit comme un roman de gare, idéal pour passer le temps.
